Virée au château de Lédenon

UK - Le château, modifié jusqu’au 18^e s, conserve une belle « salle voûtée en ogives percée de portes en tiers-points et d’archères » et un donjon, rappelant son passé de château-fort, alors que plusieurs différentes constructions au fil des âges entourent la cour intérieure.

Cité pour la première fois en 1311 dans les textes, nous retrouvons parmi ses propriétaires « Raymond Gaucelin, de la famille de Sabran, seigneur en partie d’Uzès, de Lédenon et de Laugnac », puis jusqu’en 1323 au Cardinal Bérenger de Frédol.

Arrivent en scène, en 1455, Léonard d’Aramon, seigneur de Lédenon, coseigneur d’Aramon avec le roi de France et, en 1527, « Mathieu de Bargeton de Cabrières, annobli par François Premier, en 1533, comme co-seigneur de Lédenon… François Toussaint de Milani de Cornillon de Romieu, issu d’une famille de robe anobli en 1604, devint baron de Lédenon par le mariage Marie, demoiselle de Georges de Tarnaut de Lédenon…

La dernière baronne de Lédenon se nomme Marie Françoise Blanche née le 8 septembre 1751. Déshéritée par son père, le fief fut racheté par Barthélémy Fornier en 1777, ancêtre des actuels propriétaires, la famille Seydoux »…

Sur la façade, des « meurtrières entrecoupées de croix ainsi que des fenêtres géminées surmontées de croisées à meneaux » ont été recrées à l’identique sur le mur rehaussé à la fin du 20e s, lors d’une campagne de restauration dans les années 80. Une citerne, les restes d’un pressoir à huile ou à vin,  sont parmi les autres éléments architecturaux qui demeurent encore aujourd’hui *.

Source : * Tiré de l’ouvrage de Damien ORTEGA « Lédenon, un village des garrigues Nîmoises », publié aux éditions de la Fenestrelle.