La lithothérapie

Technique séculaire dans certains pays, elle est utilisée depuis longtemps en Chine, en Inde et est appréciée du mouvement New Age, en vogue dans les années 70 aux Etats-Unis.

UzEssentiel a voulu en savoir plus, en rencontrant Claude Gounon, lithothérapeute à Saint-Quentin-la-Poterie.

Rencontre

Bonjour Claude,

Vous êtes devenu lithothérapeute sur le tard, après plusieurs vies : études en géologie, études et recherches sur le textile, BTS en électronique, vous avez travaillé dans un labo de développement et été ingénieur en logistique pendant 15 ans. Vous avez aussi étudié la sophrologie…

Depuis quand avez-vous sauté le pas et vous consacrez-vous à la lithothérapie ?

Je me suis formé en lithothérapie en 2006. Mes études en sophrologie, en conciliation familiale, mais aussi en reiki, m'ont permis d’allier ces connaissances au vaste spectre de la lithothérapie. Pour moi, tout cela se complète et reste tout simplement passionnnant.

Pouvez-vous nous présenter la lithothérapie ?

La lithothérapie ? C’est la recherche de l'amélioration du bien-être, comment trouver une certaine harmonie grâce aux qualités innées des pierres.

En lithothérapie, plusieurs approches sont possibles : par la structure des pierres, par leurs couleurs, la composition chimique et leurs propriétés physiques. On peut aussi s'attacher à la valeur symbolique (que l'on retrouve dans la Bible par exemple, et dans certaines cultures).

L’approche la plus classique reste quand même celle liée à l'aspect énergétique et vibratoire. On s’intéresse alors à la médecine ayurvédique et aux chakras, c'est l’influence indienne.

Nombre de problèmes de santé peuvent être abordés, comme les douleurs articulaires, les maux de tête, les problèmes respiratoires… Les aspects émotionnels, spirituels, ne sont pas à négliger non plus.

Certains lithothérapeutes choisissent de se spécialiser dans une ou plusieurs de ces approches et vont par exemple s'intéresser aux capacités vibratoires, résonnant avec des organes spécifiques.

La lithothérapie est-elle un soin à elle seule ou vient-elle en complément d’une autre approche ?

Les séances de lithothérapie s’adaptent à chacun, en prenant en compte l'aspect énergétique, psychologie, etc.

Si le Canada, la Suisse, sont parmi des pays ouverts à la lithothérapie, ce soin trouve peu à peu une résonnance chez nous et tend à être de plus en plus reconnu.

Avez-vous des pierres qui vous sont plus chères que d’autres pour vos séances ?

Dans la Bible, la civilisation égyptienne, ou chinoise, les pierres occupent une place importante tant par leurs propriétés physiques que spirituelles, comme l'améthyste, le lapis lazuli, le jade… Pour ma part, j’apprécie assez le quartz ou cristal de roche, pour son côté universel.

« La Bible abonde de références aux pierres précieuses afin de souligner l’incomparable lumière divine.

Parmi ces dernières, le saphir semble, de par sa couleur, s’imposer comme la pierre précieuse du firmament ».*

Une séance de lithothérapie dure environ 1 h, et commence toujours par un partage, un recueil des attentes et des besoins de la personne. Des minéraux et cristaux sont alors choisis et positionnés sur le corps. Durant la séance, des compléments, des réajustements, sont apportés en fonction des interactions et réactions du patient.

Le lithothérapeute peut parfois utiliser des outils complémentaires comme le pendule, en veillant à garder en tête la demande du patient. La personne, quant à elle, entre en conscience de son corps, de ses besoins. Le lâcher-prise et l'écoute de ses ressentis sont deux aspects majeurs.

Que l’on recherche la sérénité, la protection, la fortification, chaque maux ou besoin a sa pierre. Le quartz rose aide à calmer les angoisses, l'améthyste aide à trouver un sommeil paisible, le quartz augmente le taux vibratoire, l’obsidienne protège…**

Comment sont cataloguées les pierres ?

Il y a les pierres de protection, qui captent ou s’opposent aux énergies négatives : l’œil de tigre, l’obsidienne, la labradorite, la turquoise…

Les pierres associées aux chakras, comme le grenat, la citrine, la turquoise, l’améthyste. Par exemple, la calcédoine bleue correspond au chakra de la gorge.

Puis les pierres d’ancrage, associées au premier chakra, etc.

Chaque pierre a ses particularités. L’étude de leurs propriétés, de leurs symboliques, leurs origines, leurs différentes couleurs, permet de mieux cerner l’étendue de leurs pouvoirs. Mais en aucun cas elles ne se substituent à un traitement médical.

L’ambre est utilisée pour son côté apaisant, l'hématite aide à la cicatrisation, la malachite apaise les douleurs articulaires, quant à la pyrite, elle augmente la concentration et stimule la mémoire…

Chacun peut-il se former en lithothérapie ?

Oui, bien évidemment, du moment où on se sent attiré par cette discipline. On peut commencer par un stage de 2 jours, qui présente quelques notions scientifiques, les différentes approches, ainsi qu'une vingtaine de pierres.

La formation peut alors mener vers un cours plus approfondi, pour apprendre certaines méthodes, etc.

La pratique et l'étude de la lithothérapie ne s'arrêtent jamais. On apprend au quotidien. Des nouveaux gisements sont découverts chaque année. On ne devient pas lithothérapeute en une semaine. Cela demande de la patience, un peu de discipline, et de l'humilité.

Remerciements à Claude Gounon, lithothérapeute à Saint-Quentin-la-Poterie, pour sa collaboration à cet article.

Sources : * aleteia.org, 2021/08/31 : la-bible-et-ses-symboles-les-pierres-precieuses-un-scintillement-dans-les-tenebres/, **france-mineraux.fr.