R.B. Devaux, romancière à Uzès

UK - Rencontre avec la romancière uzétienne qui, depuis 2019, nous entraîne dans son monde à nul autre pareil.

Passionnée de littérature, normal nous direz-vous pour une diplômée en Lettres Modernes, R.B. Devaux aime partager au travers de ses différents livres sa vision d’un autre univers. Tout de suite plongé dans cette autre réalité, le lecteur découvre des aventures pleines de rebondissements.

 

PORTRAIT


Bonjour et bienvenue dans les pages d’UzEssentiel,

Tout d’abord, à quoi se réfèrent vos initiales R.B ?

Bonjour. Les initiales se réfèrent au nom de famille de ma grand-mère paternelle et au deuxième prénom de ma mère.
 

Vos romans ont été publiés dès 2019. Aviez-vous déjà, auparavant, écrit des livres qui sont restés au stade de simples manuscrits ?

Non, le tome 1 des Gardiens d’Apophis a été mon premier roman. Je n’avais jamais écrit auparavant, même si j’avais beaucoup d’histoires en tête !

Vous êtes connue pour votre littérature aux touches de Fantasy, voire Urban Fantasy où magie et sorcellerie ne sont jamais loin. Pourquoi avoir choisi ce thème ?

J’aime énormément le fantastique, la Fantasy et la SF. Je suis cinéphile et je pense que mon inspiration a toujours été liée à l’étrange et au surnaturel. Il m’a semblé évident de m’évader dans des univers oniriques qui permettaient de traiter de nombreux sujets avec beaucoup de liberté.

 

Rb devaux les gardiens d apophis

 

Où trouvez-vous votre inspiration ? Votre premier roman, publié sur Wattpad, 1 er tome de votre saga en 4 tomes LES GARDIENS D’APOPHIS qui a rencontré un beau succès, conduisait le lecteur dans des aventures pleines de péripéties et de rebondissements…

Je pense que l’inspiration est un mélange de tout ce que nous avons pu voir, entendre ou lire. Je trouve très souvent l’inspiration à partir d’un visuel ou d’une scène que j’ai pu voir et que mon esprit a étiré, refaçonné et imaginé différemment. L’inspiration est une forme de réinvention de quelque chose qui nous a touchés ou heurtés et qui nous a fait réfléchir.

 

The elephant game r b devauxAprès plusieurs récompenses et le passage en version Audible de certains de vos romans, vous vous êtes essayée, après le monde de la Fantasy, à ce qu’on appelle aujourd’hui les Feel-Good novels, les romans qui font du bien, comme TOUT EST SOUS CONTRÔLE (OU PRESQUE) et dans la romance avec vos tout derniers opus, THE ELEPHANT GAME et THE FROG GAME… Pourquoi ce virage drastiquement à l’opposé de votre style de prédilection ? Que souhaitez-vous transmettre, partager ?

Mon passage dans le Feel-Good n’était pas du tout prémédité. Je ne me croyais pas capable d’écrire sur des sujets plus légers et humoristiques. Avec le temps, j’ai réalisé que mes thèmes de prédilection se portaient sur la notion d’humanité, de résilience et de choix dans mes récits de Fantaisie Urbaine.

Pourtant, je suis arrivée à traiter de sujets plus sérieux de manière plus légère avec Tout est sous contrôle, qui traite de burn-out et de harcèlement moral dans le milieu professionnel, raisons qui m’ont d’ailleurs incitée à écrire.

Raconter des histoires plus légères m’a permis de souffler entre deux récits fantastiques. C’est un moyen de retrouver une écriture moins cérébrale et de partager ce moment avec un autre auteur - comme Théo Lemattre pour la série « Games ». Cela m’a permis d’avoir moins de pression dans l’écriture et dans la sortie de mes romans.

 

Rb devaux tout est sous controle

 

Comment travaillez-vous à l’ébauche puis à l’écriture d’un roman ?

Je suis ce qu’on appelle une jardinière… Je ne travaille pas sur fiches ni sur cahier. Tout est dans ma tête, même pour la construction de mes sagas de plusieurs tomes. Je suis incapable de faire un plan. J’ai souvent le tout début, la fin et quelques étapes. Au milieu, je suis l’inspiration. Je laisse mûrir les idées et puis je me lance !

Pour finaliser un roman, cela dépend du genre. Pour les Feel-Good, j’écris en un à trois mois. Pour l’Urban, c’est entre huit et douze mois, car je fais beaucoup de recherches et les histoires sont complexes.

 

De plus, les couvertures de vos livres sont très travaillées et parlantes, ajoutant à l’envie de se lancer dans la lecture, sans compter les bandes-annonces que vous produisez sur votre site internet. Comment les concoctez-vous ?

Pour les couvertures, je travaille avec des graphistes et des illustrateurs professionnels. J’ai souvent une idée précise de ce que je veux et je discute avec eux pour bien détailler ce que je souhaite obtenir.

En ce qui concerne les Booktrailers, je travaille avec mon mari et nous les élaborons ensemble. Je cherche les visuels, les musiques et il fait les montages.

 

Entre écriture et séances de dédicace, avez-vous le temps de partager votre expérience de romancière au sein de cours magistraux, conférences ou autres interventions ?

C’est rare, mais je le fais quand on me le demande. Je donne souvent des conseils aux auteurs en messages privés.

 

Vifs remerciements à R.B. Devaux pour sa collaboration à cet article.

Retrouvez R.B. Devaux sur son site mais aussi sur Instagram et Facebook. A voir les présentations, sous forme de booktrailers, de chaque livre sur le site de la romancière.

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