Sandrot, l'éclat de l'art contemporain

UK - Originaire de Marseille, Sandrot (contraction du nom de l’artiste Sandra Guilbot) joue de sa passion pour la nature au travers d’un parcours créatif inspiré.

Ses peintures, ô combien réalistes, chatoyantes et pleines de vie, se déclinent sur « papier, bois, toile ou métal »*. Des supports aussi éclectiques que les sujets choisis : Oiseaux, grands fauves, singes, reptiles, poissons… se retrouvent représentés dans toute leur splendeur sauvage. A retrouver entre autres à la Réserve de Sigean, qui lui a confié les clés d’un de ses projets.

Car Sandrot, qui travaille à main levée, met son pinceau au service d’un vibrant hommage au règne animal tant sur toiles qu’en fresques. Notons à ce sujet celle qu’elle conçoit pour l’aquarium de Paris où murène et autre espadon franchissent la barrière murale, et celle de Toulouse , où son gigantesque brochet semble prêt à s’élancer dans le canal du Midi...

 

Bd sandrot ok

 

RENCONTRE

 

Bonjour Sandra et bienvenue dans la galerie de portraits d’UzEssentiel.com.

Nous avons régulièrement beaucoup de plaisir à vous retrouver à la Galerie Urbaine d’Uzès, où vous êtes une des artistes de référence.

Tout d’abord, quand Sandra est-elle devenue… Sandrot ?

Merci beaucoup pour votre invitation ! C’est un plaisir de participer à votre blog.

Quand Sandra est-elle devenue… Sandrot ? Voilà une très bonne question… Je pense avoir été cette artiste depuis toujours, depuis toute jeune. Le cheminement a été long, je ne suis pas devenue « Sandrot » du jour au lendemain, mais si je devais donner une date, ce serait peut-être en 2016. C’est à cette année que j’ai réalisé ma première œuvre murale extérieure.

 

Vous vous consacrez à la peinture depuis votre plus jeune âge semble-t-il. Venez-vous d’une famille d’artistes ?

Non, je ne suis pas issue d’une famille d’artistes, bien que j’ai appris que deux de mes ancêtres étaient des peintres reconnus dans leur domaine : Hippolyte et Paul Lazerges.

Mes parents ont tout fait pour que je puisse m’épanouir dans mon art.  A 5 ans je dessinais des écureuils à répétition et à 12 ans je peignais ma première peinture de 2 mètres. Je suis 100 % autodidacte.

J’ai cependant complété ces compétences par un BAC technologique en arts appliqués puis par des études en restauration d’œuvres d’art.

 

Vous peignez sur papier, métal, murs… Une matière vous attire-t-elle, vous inspire-t-elle plus qu’une autre ?

J’aime travailler différentes matières, chaque support nécessite une adaptation de ma technique artistique. Si je devais choisir une matière ce serait certainement le papier.

Alors que les cadres vous restreignent quelque peu en dimension, les fresques peuvent laisser libre cours à votre imagination. Comment vous êtes-vous lancée dans la première ? Quelles ont été les différentes étapes pour la réaliser ?

J’ai réalisé mon premier grand mur en 2016, dans un espace dédié au Street Art. J’ai alors découvert le travail à la perche. Elle ne me quitte plus depuis !  Sa création a été étonnamment très rapide car je devais la terminer avant le coucher du soleil. Je l’ai donc créée en 4 heures !

 

Sandrot dinosaure chateau du barrouxComment se prépare une fresque ? Le sujet s’adapte-t-il au terrain dans le sens qu’il vous est plus ou moins suggéré par la surface, ses reliefs, ou bien suivez-vous à la lettre une commande… ?

Le surface, ses reliefs ainsi que l’emplacement du mur, m’inspirent le sujet et je me laisse ensuite porter par mon inspiration. On se rapproche ici un peu de l’art pariétal.

Toutes mes fresques ont leur histoire bien que je pense qu’elles évoluent au fil de mon expérience artistique.

Parlons de votre palette de couleurs…. Les couleurs chaudes sont très présentes. Avez-vous des teintes que vous préférez plus que d’autres ? Quelle peinture s’adapte le mieux à vos créations ? 

Les couleurs viennent au fur et à mesure, je les ajoute comme un cuisinier ajouterait de l’assaisonnement à sa cuisine. J’aime ajouter une touche de bleu plus ou moins discrète dans beaucoup de mes créations !

Quel matériel utilisez-vous, notamment pour les fresques. On voit que vous n’hésitez pas à grimper sur des échafaudages pour les plus magistrales. Un pinceau se révèle alors bien petit pour ce genre d’œuvre… Entrent en scène les perches ou les rallonges à pinceaux…

J’utilise des échafaudages ou des nacelles pour les fresques les plus grandes. Concernant les pinceaux, des pinceaux brosses de 15 cm de largeur environ très exactement, ils sont en effet accrochés à des perches. Ces pinceaux peuvent en effet sembler petits par rapport aux surfaces peintes (parfois plus de 300 m2) mais ils me permettent de m’exprimer pleinement et d’apporter beaucoup de détails.

 

 

Des oeuvres murales pour l’Aquarium de Paris,

la Réserve Africaine de Sigean, le Parc régional du Haut-Languedoc,

la ville de Toulouse, de Marseille et de La Rochelle.

 

 

Nous retrouvons vos tableaux et fresques en France…. Des projets à l’étranger ?

J’ai exposé à Miami en 2019, ainsi qu’en Belgique et en Suisse. J’aime explorer les espaces qui sont autour de moi, la France et ses environs regorgent d’espaces qui m’inspirent énormément. J’ai encore tellement à faire ici, je crois que je ne suis pas prête de me lasser !

 

Bd sandrot ok 2

 

Vos créations remportent toujours un grand succès. Avez-vous déjà été primée, récompensée ?

Oui, je suis contente du succès rencontré par mes oeuvres !

J’ai reçu le 1er prix d’Art Contemporain du Salon d’Arts Plastiques de La Rochelle en 2010 (j’avais 21 ans). Une belle récompense.

 

En dehors de la Galerie Urbaine à Uzès, où peut-on vous retrouver en France ?

Quatre œuvres sont actuellement exposées sur le port de Nice, à l’occasion de la conférence des Nations Unies sur l’Océan.

Deux peintures originales de 6 mètres chacune sont également exposées au Musée d’Histoire Naturelle de Marseille, pour l’exposition « Océans » qui a accueilli plus de 60 000 visiteurs depuis son ouverture en juin.

Mon travail est également présenté au Musée d’art contemporain Parcelle 473 à Montpellier ainsi qu’au château du Barroux, dans le Vaucluse.

 

 

40 000 personnes ont visitées l’exposition « Regards » au château du Barroux dans le Vaucluse.

Pour cette exposition, Sandrot a investi plusieurs pièces du château,

proposant aux spectateurs une immersion totale dans son travail d’artiste.

Du travail préparatoire avec la présentation de nombreux de ses croquis, jusqu’aux œuvres les plus grandes…

 

 

Pour terminer, organisez-vous parfois des Master Classes pour initier ou perfectionner les connaissances d’amateurs ou professionnels ?

Oui ! J’ai lancé une formation de 16 cours Master Class pour initier ou perfectionner sa pratique artistique. Ce sont 16 cours vidéo exclusifs à visionner à son rythme, depuis chez soi, quand on le souhaite !

Carte blanche à présent. Qu’aimeriez-vous ajouter ?

J’aimerais remercier les personnes qui soutiennent mon travail, parfois à distance, à travers les réseaux sociaux par exemple. Leur soutien est primordial dans mon travail. Je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui si je n’avais pas cet immense soutien ! 

 

Vifs remerciements à Sandrot pour sa collaboration à cet article.

La bonne adresse : Sandrot, contact : art@sandrot.com.

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