Le programme Ciné des possibles jusqu'à décembre
Découvrez le programme du Ciné des possibles jusqu'à décembre.
Un rendez-vous unique avec le cinéma engagé posant un regard neuf et/ou décalé par rapport à l’ambiance actuelle.
Des séances ciné, toujours en collaboration avec Le Capitole, mais désormais programmées à 18 h !
11 septembre, l'association Les guerrières de la paix présente Résister pour la paix, .
Le film Résister pour la paix d’Hanna Assouline et Sonia Terrab : Un an après leur voyage en Israël et dans les territoires Palestiniens à la rencontre des militantes et militants engagés pour la paix et la justice, Hanna Assouline et Sonia Terrab reviennent avec ce film d'urgence pour porter haut leurs voix courageuses et inébranlables qui résistent malgré la guerre, au cœur du chaos. Un documentaire sur les routes de Tel Aviv, Jérusalem, Ramallah, Bethléem, Bet Jallah, des kibboutz et des check points, reliant ces femmes et ces hommes avec leurs histoires personnelles et la réalité des drames que tous vivent dans leur chair et qui pourtant continuent de tisser des liens
entre Israéliens et Palestiniens. Bande annonce.
Séance gratuite – inscription souhaitée via helloasso.
Les guerrières de la paix est un mouvement de femmes pour la paix, la justice et l'égalité. Créé en France en 2022 par Hanna Assouline, le mouvement réunit des
femmes de toutes sensibilités, cultures, croyances et origines. La reconnaissance de l'autre à la fois dans son identité et dans son altérité constitue la condition du dialogue véritable et de la sororité, ciments des combats de l'association. Les Guerrières de la Paix sont nommées pour le prix Nobel de la Paix 2025.
25 septembre, l'association Les pieds de Biche présente I am the future .
Le film I am the future : Quatre jeunes, en première ligne des crises politiques, économiques et climatiques, s’engagent dans la construction d’un futur meilleur. A Paris, Mamadou, Guinéen de 26 ans, rencontre Marianne, scénariste, avec qui il écrit un film sur l’arrivée en France d’un migrant, inspiré de sa propre histoire. A Jakarta, Dian, 21 ans, nous fait découvrir le bidonville dans lequel elle a grandi. Passionnée de peinture, elle révèle à travers ses dessins l’évolution de son territoire : montée du niveau de la mer et inondations, expansion de l’agriculture, construction d’autoroutes et expulsion des populations les plus pauvres. A Delhi, Laxmi, 24 ans, participe à la création d’une comédie musicale, inspirée de son propre parcours, dans laquelle elle tient le rôle principale : l’histoire d’une jeune indienne qui veut devenir danseuse, malgré les réticences de sa famille et les rumeurs du voisinage. Dans le Akkar - région rurale au nord du Liban - Soumayraa développe à 23 ans une ONG pour soutenir les femmes de sa communauté, les encourager à être plus indépendantes et (re)créer du lien entre elles, notamment grâce à la photographie. Ces quatre jeunes se retrouvent à New York où ils sont invités à témoigner aux Nations Unies et deviennent amis. Bande annonce.
Les pieds de biche est une association résolument tournée vers la jeunesse. Sensibiliser, former, créer .... Elle a pour objectif de favoriser le développement de toutes activités liées au recyclage, à la valorisation, à la réparation d'objet textile et à la création textile. L'association aide et soutient de jeunes créateurs dans leur développement. Initions de jeunes gens au maniement de la machine à coudre, et les guidons dans leur réalisation. Même si ce film n'a pas directement de rapport avec le monde du textile, il montre le parcours de jeunes gens aux quatre coins du monde et notre association est très heureuse de promouvoir sa diffusion.
16 octobre, les associations ADAO et CNaV présentent Si je meurs, ce sera de joie.
Le film Si je meurs, ce sera de joie d’Alexis Taillant Micheline, 81 ans, rêve d’orgasmes et raconte à qui veut l’entendre qu’elle brûle de désir. Francis 70 ans, militant chevronné, bouscule sans relâche les tabous entourant la vieillesse. Yves, 68 ans, se sentant comme un coquillage sur une mer agitée, cherche désespérément l’amour. Dans un monde qui sous-estime le pouvoir des personnes âgées, ils font partie d’un groupe d’activistes qui osent repenser la vieillesse en défiant les préjugés sur l’amour et la sexualité. Pourquoi la vieillesse ne devrait-elle pas être une période de plaisir, de beauté, de frivolité, de créativité et d’engagement, plutôt qu’une simple période de déclin ? Avec Si je meurs, ce sera de joie, Alexis Taillant nous fait partager les histoires de trois personnes âgées qui refusent d’être mises à l’écart et s’opposent à une
société qui les marginalise et les infantilise. En fouillant leur monde, on découvre l’impact profond d’une société âgiste qui pousse les seniors dans l’ombre, les privant de visibilité et de désir. Aussi émouvante que stimulante, cette exploration de la vie sexuelle & amoureuse des personnes âgées permet de restaurer leur dignité, de changer les perceptions et de remettre en question des tabous profondément enracinés.
Bande annonce.
ADAO : Quels que soient leur âge et l’âge de la personne accompagnée, informer, faciliter, soutenir les proches aidants, en lien avec les professionnels, associatifs et institutionnels du département. L'association se mobilise pour faire reconnaître le rôle des aidants. Elle promeut des espaces de soutien et d’échange, des ateliers collectifs de respiration par le biais d'un Espace Ressources Aidant en archipel de lieux dans l'Uzège. Elle privilégie une dynamique de travail collectif à l’élaboration de projets. Un soutien et un suivi individualisé, des réponses pratiques aux besoins des proches aidants travailler collectivement avec les associations et institutions du territoire afin de faire émerger des solutions et de proposer des améliorations aux besoins non couverts des aidants. - former et sensibiliser les aidants mais aussi les professionnels - organiser des actions et des rencontres permettant de recenser les besoins spécifiques aux territoires mais aussi un échange entre aidants et professionnels.
CNaV : Le CNaV, c’est le Conseil National autoproclamé de la Vieillesse. Un mouvement citoyen créé fin 2021, qui compte aujourd’hui environ 4000 membres sur tout
le territoire français. Son objet est d’imposer les vieux comme co-constructeurs des politiques publiques qui les concernent. Nous ne voulons plus d’une société qui ne les considère qu’à travers le prisme médical, de l’assistance ou de la dépendance. Nous voulons faire évoluer ce regard sur la vieillesse, et oeuvrer pour une
société bienveillante, attentive et respectueuse de ce qu’ils sont jusqu’au terme de leur vie. Le CNaV a un mantra: Rien Pour les Vieux Sans les Vieux.
13 novembre, l'association J’enracine présente Le vivant qui se défend.
Le film Le vivant qui se défend de Vincent Verzat, un réalisateur qui filme les mobilisations écologiques depuis 10 ans sur la chaîne YouTube, Partager c'est Sympa. Partant d’un récit personnel et sensible, le film retrace son cheminement entre militantisme et naturalisme, sa recherche d’un équilibre entre combat et contemplation, traçant un chemin pour vivre dignement et affronter ce qui vient. Des luttes forestières du plateau des Millevaches à la tanière d’une famille de blaireaux, en passant par les méga bassines du Poitou, les cerfs du Vercors et l’autoroute A69, Le Vivant qui se défend fait le lien entre les animaux sauvages et les luttes qui sont menées partout en France contre la destruction de leurs habitats. Le vivant qui se défend trace un chemin pour vivre dignement et affronter ce qui vient. Bande annonce.
J'enracine est une association fondée par des paysans de l'Uzège qui a pour but d'acquérir et de préserver des terres agricoles ou naturelles. Elle les met à disposition de projets qui répondent à des enjeux d'autonomie alimentaire, de biodiversité et d'atténuation du dérèglement climatique.
27 novembre, l'association AARU présente Le monde dans un grenier.
Le film Le monde dans un grenier de Lucia Sanchez : Dans les Landes, à Mezos, une recyclerie attire depuis seize ans de nombreux visiteurs. Elle ne fonctionne qu’avec des dons, ce qui permet de donner du travail à une dizaine de salariés, et, à toute une commune, d’éviter le gaspillage. Comment cette utopie peut-elle fonctionner depuis si longtemps ? Installée dans ce bric-à-brac pour l’hiver, j’écoute les histoires du personnel, des donateurs et des objets, je pars à la découverte d’un portrait décalé de cette France, précaire et à bout de souffle, dans laquelle des gens inventent et résistent malgré tout. Bande annonce.
L’ARRU est une association à but non lucratif, fondée pour promouvoir le réemploi solidaire et la réduction des déchets dans le territoire de l’Uzège, tout en renforçant le lien social, la sensibilisation et l’économie locale. Depuis sa création, l’ARRU développe une ressourcerie active et ancrée dans son territoire. Ses quatre grandes fonctions sont : la collecte, la valorisation, la redistribution et la sensibilisation. En 2024, plus de 80 tonnes de biens ont été récupérées, valorisées et pour la plupart réemployées, grâce aux dons volontaires. L’association trois espaces de boutiques solidaires, des ateliers de réparation (électro, vélo, thermique), deux espaces textiles spécifiques baptisés Frip’So et propose des services innovants comme la location de vaisselle ou les répare-cafés. En 2024, l’ARRU a mobilisé plus de 1 600 heures de bénévolat par mois, impliquant une soixantaine de bénévoles et 3,5 équivalents temps plein salariés. Une équipe investie assure le bon fonctionnement des lieux et la qualité de l’accueil. Des actions de sensibilisation ont été menées dans les écoles, lycées, et lors de grands événements comme la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets. L’ARRU est soutenue par de nombreux partenaires comme le SICTOMU, la Région Occitanie, le département et les éco- organismes Refashion et Ecologic. Portée par une dynamique collective, l’ARRU est devenue membre du Réseau de la coopération en Uzège en 2025. Elle s'engage dans les commissions du réseau des ressourceries en Occitanie et adhère au réseau national des ressourceries. Le défi pour 2025 est de taille, trouver un nouveau local pour accueillir les activités de l'association et continuer à promouvoir le réemploi sur le territoire de l'Uzège.
11 décembre L’espoir des familles et Citre présentent L'espoir des familles.
Le film documentaire L’Espoir des Familles : En 2021/2022, les mêmes familles ont mené avec l’aide d’un réalisateur, Arthur Jamain, un travail de production d’un film documentaire intitulé L’Espoir des familles. Basés sur les témoignages des familles, ce documentaires aborde les différents facettes de la vie des familles confrontées à l’embrigadement djihadiste d’un de leurs membres: - le choc du départ en Syrie – la vie sur place – les disparitions et les décès – le rapport à la justice et aux instituions, l’incarcération – l’impact sur la fratrie à court terme et à long terme- le bouleversement de la vie familiale - les compétences et les ressources « extra » ordinaires mobilisées par ces familles. A travers ce film, les familles ont pour ambition de « toucher les cœurs » et de rappeler qu’aucune famille n’est à l’abri d’un processus d’engagement extrémiste d’un de ses membres, quelle que soit l’idéologie promue. Le documentaire déploie le parcours de résilience de ces familles qui trouvent dans le collectif le réconfort et le courage nécessaires pour affronter une situation inédite, et de faire, dans la mesure du possible, œuvre utile. Face à un évènement sociétal d’ampleur, le film est un moyen d’ouvrir le débat et de susciter des échanges sur une réalité méconnue, beaucoup plus subtile que les représentations que peuvent en donner les médias ou les réseaux sociaux. Il existe une version long métrage du film et un découpage en capsules thématiques d'une quinzaine de minutes.
L'association Citre (Citoyens pour la Transition et Reconversion Énergétique) a été créée en 2015, pour répondre aux défis de la transition énergétique et mobiliser les forces vives du territoire de l’Uzège-Pont du Gard autour de projets coopératifs locaux. Elle développe des outils de sensibilisation aux questions énergétiques et au changement climatique. Il s'agit de susciter une prise de conscience et un passage à l'acte pour agir concrètement en termes de sobriété, d'efficacité́ énergétique, d’énergies renouvelables et se réapproprier notre destin énergétique. L’association a donné naissance à la Coopérative citoyenne CITRE en 2017 qui est devenue un outil opérationnel pour la mise en place de la transition et de la reconversion énergétique dans l’Uzège-Pont du Gard (actuellement, 7 équipements réalisés de toitures en photovoltaïques avec les collectivités, habitants et entreprises locales et un projet en émergence (Auto Consommation Collective).
L’association L’Espoir des Familles : Dés 2015, la ville de Nîmes est particulièrement touchée par les départs en Syrie de nombreux jeunes gens, filles et garçons. Très vite, le dispositif Radéo (Réseau pour Adolescents en dérives extra Ordinaires) de la Maison des Adolescents du Gard est alerté par la situation des proches confrontés à ces départs. Un accompagnement collectif animé par des professionnels de l’équipe Radéo leur est proposé pendant plusieurs années. En 2024, le groupe de familles et certains membres de l’équipe se constituent en une association autonome L’Espoir des Familles. S’inscrivant dans une dynamique de responsabilité et de citoyenneté, l’association a pour but de témoigner du vécu de ces familles afin de sensibiliser le public et les intervenants sociaux aux réalités complexes de l’engagement dans la radicalisation d’un jeune, et des répercussions sur la vie familiale et sociale de ses proches. L’association se tient à disposition d’autres familles que le sentiment de honte sociale peut empêcher d’aller demander de l’aide. A partir de l’expérience singulière de l’embrigadement djihadiste, l’association met en lumière la période de la vulnérabilité adolescente. Comment un(e) adolescent(e) ou un(e) jeune adulte, dans une période où se mêlent crise identitaire, crise de l’idéal et recherche de sens, peut faire la rencontre avec une offre radicale, apparemment rassurante, et s’engager dans un processus mortifère. Elle informe sur les stratégies de séduction et d’emprise mises en place par les idéologies extrémistes pour recruter de jeunes adeptes et les éloigner de leurs familles.