Les séances ciné Gard Québec au Capitole d'Uzès, saison 2023/2024
Nouvelle saison de ce rendez-vous de l'association Gard Québec, qui a pour objectif de faire découvrir, aimer et du montrer la richesse du cinéma québécois aux Gardois.
Vendredi 8 décembre à 21 h Bungalow, une comédie de Lawrence Côté-Collins
Sarah et Jonathan achètent un bungalow à rénover pour en faire la maison de leurs rêves. Les mauvaises décisions, le manque de cash et les mensonges poussent le couple à franchir des zones extrêmes. Leur vie se transforme en cauchemar. Jusqu'où iront-ils pour sauver leur amour et les apparences? Watch out les petites réno.
La réalisatrice : Lawrence Côté-Collins a d’abord fait ses premières armes comme directrice de la photographie. Depuis quelques années, elle se concentre uniquement sur la réalisation. Active au sein du mouvement Kino pendant 10 ans, Lawrence a pu expérimenter divers genres cinématographiques : fictions, documentaires, faux documentaires, essais, films expérimentaux – au Québec, en Europe, en Afrique et en Asie. Elle a aussi participé au projet Wapikoni mobile. Elle a réalisé à ce jour plus d’une quarantaine de courts métrages, dont plusieurs furent sélectionnés et primés dans les festivals. Lawrence signe, en 2016, son tout premier long métrage Écartée, produit par la Coop Vidéo. Elle développe présentement un prochain long métrage de fiction Deux par quatre avec le producteur Luc Vandal à la Coop Vidéo, ainsi qu’un documentaire expérimental basé sur de la correspondance sur plusieurs années. Cette réalisatrice est une adepte de la création spontanée, de la rencontre entre l’écriture et l’improvisation et de la liberté d’expression. Quand elle n’est pas sur un projet de film, elle réalise en télévision des séries documentaires et de la télé-réalité. Lawrence est membre ARRQ, SARTEC et RÉ. La Bande d’annonce.
Vendredi 19 janvier 2024 à 21 h Les fils, un documentaire historique de Manon Cousin
L'ambition des Fils, religieux d'un nouveau genre, sortir des presbytères pour rencontrer le vrai monde et même travailler en usine aux côtés d'une population pauvre et laissée pour compte. À l'encontre du pouvoir clérical, ils ont investi avec une proximité remarquable un quartier défavorisé et donné une voix à ses habitants. Ils se sont aussi retrouvés au cœur des luttes politiques de l'époque alors que, paradoxalement, la religion perdait du galon. À travers de multiples témoignages, photographies et images fascinantes d'un Montréal depuis longtemps disparu, Les Fils brosse une peinture positive d'un engagement humaniste, loin de tout embrigadement.
La réalisatrice : Née à Baie-Comeau, Manon Cousin est photographe, productrice et réalisatrice basée à Montréal. Au cours des années 1990, elle a parcouru l’Asie et séjourné en Chine, où elle a appris le mandarin et réalisé des projets photographiques. Les Fils est son premier film documentaire. La Bande d’annonce.
Vendredi 2 février à 21 h Norbourg, un drame de Maxime Giroux
A la Commission des valeurs mobilières du Québec (CVMQ), on ne parle que de la firme Norbourg et de son jeune et frondeur PDG, Vincent Lacroix. L’inspecteur et vérificateur de la CVMQ Éric Asselin est alors mandaté par ses patrons pour surveiller de près les activités de la firme. Il quittera en quelques mois son poste d’enquêteur et deviendra Vice-président finance de Norbourg. Asselin aidera celui-ci à mettre sur pied un système frauduleux grâce auquel ils parviendront à détourner des millions de dollars. Quand l’entreprise sera cernée de toute part, Asselin ira lui-même dénoncer son patron aux autorités policières. Inspiré de faits réels.
Le réalisateur : Maxime Giroux a réalisé plusieurs courts métrages, dont Le Rouge au sol et Les Jours. Ces films ont été projetés dans plus d’une cinquantaine de festivals et ont obtenu une quinzaine de prix internationaux, dont le prix du meilleur court-métrage au Festival international du film de Toronto et celui du Festival du nouveau cinéma à Montréal. Ilobtient aussi le Prix Génie 2007 du meilleur court-métrage canadien. Son premier long métrage, Demain, a été sélectionné en compétition officielle à Turin et a obtenu la mention spéciale du jury à Tübingen. Son deuxième long métrage, Jo pour Jonathan, a été révélé en première mondiale au Festival international du film de Locarno en 2010, avant d’être présenté dans plus de quarante festivals. En cours de route, Jo pour Jonathan a remporté le prix Gilles-Carle du meilleur film au Rendez-vous du cinéma québécois, le prix de la critique au FNC, le prix Cinéma et City à Thessalonique, le prix du meilleur film au Gotham Film Festival, ainsi que deux prix du meilleur acteur pour Raphaël Lacaille au Gotham et à Whistler. En 2013, Maxime Giroux a réalisé le court métrage La tête en bas. En 2014, il termine son troisième long métrage, Félix et Meira. Le film gagne le prix du meilleur film canadien au festival international de Toronto et est présenté en compétition officielle au festival de San Sebastian. Il est par la suite présenté dans près d’une centaine de festivals où il obtient une vingtaine de prix. Le film sort en salles sur plus de trente-cinq territoires incluant la France, les États-Unis, l’Australie, la Belgique, la Suisse et Taiwan. En septembre 2015, le film est choisi pour représenter le Canada dans la course aux Oscars. Le déserteur est son quatrième long métrage. La Bande-annonce.
Vendredi 8 mars à 21 h La passion d’Augustine, un drame de Léa Pool
Simone Beaulieu, devenue Mère Augustine, dirige un couvent au Québec. Passionnée, résiliente, Mère Augustine consacre son énergie et son talent de musicienne à ses élèves. Lors de son arrivée, elle prend sa nièce, Alice, une jeune pianiste prodige, sous son aile. L’école est un haut lieu musical qui rafle tous les grands prix de piano de la région. Il y résonne un flot de gammes, d’arpèges, de valses de Chopin et d’Inventions de Bach. Mais lorsque le gouvernement instaure un système d’éducation publique dans les années 60, l’avenir de Mère Augustine et de ses sœurs est menacé .
La réalisatrice : Née en Suisse, Léa Pool émigre au Québec en 1975. Depuis son bac en communications à l’UQÀM en 78, elle a réalisé des émissions de télévision, des documentaires, des court-métrages et de nombreux long métrages, poursuivant une démarche cinématographique originale. En 1984, son premier long métrage de fiction, La Femme de l’hôtel, est accueilli avec enthousiasme par la critique et le public. Plusieurs films vont suivre, confirmant de plus en plus la place importante qu’occupe Léa Pool dans la cinématographie québécoise et canadienne. A ce jour, elle a réalisé plus de 15 long métrages, ce qui en fait une de nos cinéastes les plus prolifique. A travers son impressionnante filmographie, on trouve aussi des documentaires: Hôtel Chronicles, deux épisodes de la série bilingue Femmes: histoire inédite,un documentaire sur Gabrielle Roy, puis L’Industrie du ruban rose. Elle termine présentement un long-métrage documentaire sur les enfants de mères en prison. Depuis 1989, Léa Pool reçoit plusieurs hommages à travers le monde, des rétrospectives de ses films sont présentées dans des festivals internationaux. Au Québec en 2006, elle a reçu le prix Albert-Tessier, la plus haute distinction décernée chaque année par le gouvernement du Québec en reconnaissance de son talent exceptionnel et de son apport remarquable dans le domaine cinématographique. La Bande d’annonce.
Vendredi 19 avril à 21 h Le ferme et son état, un documentaire de Marc Séguin
La ferme et son État est un portrait actuel des forces vives et des aberrations en agriculture au Québec. Nous avons suivi, pendant dix-huit mois, des jeunes agriculteurs (femmes et hommes) éduqués qui rêvent de faire une agriculture responsable, innovatrice et écologique, dans un système où ils ont peine à exister, alors que la réalité change sous nos yeux. Le film revendique cette nouvelle identité et une politique agricole qui tiendra compte de la réalité.
Le réalisateur : Diplômé en beaux-arts de l’Université Concordia, Marc Séguin est un artiste multidisciplinaire, à la fois peintre, romancier et cinéaste. Dès sa première exposition en 1996, il attire favorablement l’attention des critiques et des collectionneurs. Ses tableaux font parti des collections de plusieurs grands musées tel que le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée national des beaux-arts du Québec. Son œuvre comprend également quatre romans et un recueil de poèmes. Le premier long métrage de fiction qu’il a réalisé et écrit, Stealing Alice, est sorti en 2016. En 2017, il a réalisé le documentaire La ferme et son État, un portrait actuel des forces vives et des aberrations en agriculture au Québec. La Bande d’annonce.
Vendredi 24 mai à 21 h Il pleuvait des oiseaux, un drame de Louise Archambault
Trois vieux ermites vivent reclus dans le bois. Alors que des incendies de forêt menacent la région, leur quotidien sera bousculé par la mort de leur doyen, Boychuck, et l’arrivée d’une octogénaire qui a été injustement internée toute sa vie. Une photographe mandatée pour interviewer les témoins des feux les plus meurtriers de l’époque, trouve leur repaire. Les deux femmes feront l’étonnante découverte de centaines de tableaux de Boychuck, qui racontent son passé tragique lors de ces feux. Il pleuvait des oiseaux est une histoire de destins croisés où l’amour n’a pas d’âge, où la vie reprend racine dans des virages inattendus.
La réalisatrice : Après quelques courts-métrages, son premier long-métrage Familia a obtenu entre autres le prix Claude-Jutra aux Genie Awards et le prix du meilleur premier film canadien au Festival International de Toronto. Scénariste et réalisatrice, Louise Archambault travaille aussi pour la télévision. Mais c'est avec son second film, Gabrielle, une histoire d'amour contrariée entre deux handicapés mentaux qui se sont rencontrés dans la chorale d'un centre de loisirs, qu'elle reçoit de nombreux prix de par le monde (Locarno, Angoulême, Namur) et est nominée en 2014 pour les Oscars et les Golden Globes. Elle travaille par la suite sur plusieurs séries dont Catastrophe primée aux International Format Awards de Cannes. En 2019, elle termine son troisième long métrage, Il pleuvait des oiseaux. La Bande d’annonce.
Vendredi 7 juin 2024 à 21 h Comme une vague, un documentaire art société de Marie Julie Dallaire
Comme une vague rend hommage à la musique, cette séquence de sons abstraite, immatérielle et invisible qui provoque dans le cerveau la même réaction que le chocolat, le sexe ou la drogue. Conçu comme une vague cinématographique, ce documentaire nous porte de Montréal à Crémone en passant par la Suède, le Mexique et la Côte Ouest américaine à la rencontre de scientifiques et d’artistes fascinants qui, depuis leurs divers horizons, illustrent le lien essentiel entre le rythme, la musique, notre planète, le cerveau, la vie quotidienne et notre humanité collective.
La réalisatrice : Diplômée de l’Université Concordia à Montréal, Marie-Julie Dallaire oeuvre tant dans le domaine du cinéma, de la télévision que de la publicité (Cinélande, Mtl). Elle a participé à la Course Destination Monde (1993-1994) ainsi qu’au film collectif Cosmos en 1996 qui remportera le prix des cinémas d’art et d’essai à la quinzaine des réalisateurs de Cannes. Avec Notre père, un film sur Pops, le Père Emmett Johns, fondateur de l’organisme Le bon Dieu dans la rue, elle obtient, dans le cadre des Rendez-vous du cinéma québécois 2007, le prix de la Fondation Alex et Ruth Dworkin pour la promotion de la tolérance à travers le cinéma. Cette même année, le film sera en nomination pour le prix Jutra du meilleur documentaire de l’année. Toujours en 2007, elle remporte le prix Gémeaux du meilleur documentaire – culture avec Marie-Antoinette sur fond vert. En 2009, elle signe la réalisation de la série Un monde sans pitié diffusé sur les ondes de Télé-Québec et nommée au Gémeaux (2010) dans la catégorie meilleure série documentaire. En juillet 2015, Denis Villeneuve lui confie la réalisation de la 2e équipe de son dernier film américain, Arrival. La Bande d’annonce.
Prix de la séance unique : 6€