vue sur la vallée de l'Eure, à Uzès©nb UzEssentiel

Le Festival Européen Céramique Terralha, à Saint-Quentin-la-Poterie

Nouvelle édition du Festival Européen Céramique Terralha du 14 au 16 juillet, à Saint-Quentin-la-Poterie.

Festival terralha

 

 

Comme chaque année, le Festival prendra vie dans les rues, les ateliers mais aussi les jardins des habitants participants, des lieux privés ouverts tout spécialement pour l’événement, dans une adéquation parfaite entre le travail des céramistes et les lieux de présentation.

En tout, 20 céramistes contemporains, dont un invité d’honneur, Laurent Dufour, et 20 lieux d’expression éphémères pour un événement à l’échelle européenne revendiquant une dimension humaine et collective.

 

 

 

TERRALHA, c’est une programmation riche :

 

Du vendredi 14 au 16 juillet, de 9 h à 20 h, parcours Terralha au fil des 20 lieux d’exposition,

exposition-concours de la jeune céramique européenne, 17 artistes à découvrir salle Joseph Monier

exposition temporaire Les cœurs sauvages (jusqu’au 2 août), à la Galerie Terra Viva.

 

Arche de noeExposition temporaire Et l’arche de Noé fit escale à Saint-Quentin-la-Poterie

au Musée de la Poterie Méditerranéenne (jusqu’au 29 octobre).

Démonstration de la sculpture d’une grande pièce par Marie Donois Steib

cour Nathalie Hubert, rue de la fontaine.

 

Stand Ceradel, Les Grès d’Uzès

conseils et vente de produits céramiques, place du monument aux morts (2 rue du 4 septembre)

Rendez-vous de 10 h à 19 h dans la cour de la Maison de la terre, à la librairie éphémère du musée.

 

Vendredi 14 juillet de 17 h 30 à 19 h,

démonstration de transfert d’images sur céramique en compagnie de Maria Geszler à l’atelier Terre

(2 rue du 4 septembre).

Inauguration du Festival avec la remise des prix du concours de la Jeune Céramique Européenne,

place de la liberté (les œuvres peuvent être admirées jusqu’au 15 août).

 

Samedi 15 juillet de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h,

Initiation à la poterie, sur le thème du goûter d’enfants à l’Atelier Terre.

A partir de 20 h 30, soirée DJ Set avec DJ Long Bass place de la liberté. Bon à savoir : buvette et restauration sur place.

 

 

terralha2022©christine refalo

 

Expositions, concours de la jeune céramique européenne et artistes à découvrir

Le temple de Saint-Quentin-la-Poterie, scène importante du parcours céramique, a su devenir un lieu majeur du Festival, notamment pour la deuxième édition de sa CARTE BLANCHE, offerte cette année à Laurent Dufour.

 

L’enfance, thème récurrent chez les artistes

Une jeune génération d’artistes dynamiques travaille aujourd’hui sur une céramique ludique tant dans la matière que dans la couleur, qui s’accorde parfaitement au programme destiné au jeune public, afin d’accompagner enfants et parents dans « une exploration du parcours artistique exposition sur le thème du bestiaire fantastique au Musée de la Poterie Méditerranéenne grâce à un livret-jeux et des ateliers poterie participatifs sur la thématique du goûter d’enfants »

 

terralha2022©christine refalo

 

Présentation

 

Les artistes français

François Bauer : « Dessin et céramique s’entremêlent chez l’artiste, diplômé de l’Institut européen des arts céramiques de Guebwiller en 2017. Ses pièces sculpturales qu’il qualifie d’improvisation font référence aux maquettes d’architecture ou à quelques temples antiques débridés et sont également soulignées sur leur bordure »…

Chiara Bonato : « Les sculptures de Chiara Bonato se revendiquent comme des volumes sobres, habités d’une douceur liée à leur couleur et aux courbes douces de leurs formes… Autonomes, ses œuvres peuvent aussi s’articuler et créer un espace dans lequel le regard circule »

Katy Bourbotte, « quand la porcelaine offre à sa production une dimension aérienne, par la mise en valeur de sa finesse et de sa translucidité... La paroi s’anime parfois d’un voile de couleur pastel, nuage de porcelaine teintée s’évaporant dans la porcelaine blanche »…

Mélanie Broglio « modèle de grandes figures féminines dont la présence imposante et parfois théâtrale rappelle la statuaire religieuse occidentale. Les matières céramiques imposent leur caractère. Les terres brutes noires et blanches manifestent avec clarté l’expressivité des visages »…

Maëlle Caborderie : « Engagées, ses sculptures le sont par un goût prononcé pour la terre par elle-même et sa richesse révélée par l’émaillage et surtout par la cuisson, qu’elle soit au gaz ou, mieux, au bois (cuisson anagama) »…

Marie Donois Steib : « Avec ses grandes pièces quasi-totémiques l’artiste, formée aux Arts-décoratifs de Strasbourg, laisse advenir la forme au gré du hasard par la main et par le corps tout entier »…

 

 

Laurent Dufour dessine des personnages mystérieux avant de leur donner vie dans ses sculptures de grandes dimensions qui nous interrogent sur notre rapport aux autres et à nous-mêmes…

 

 

Laurent Dufour, l’invité d’honneur de cette année, définit ainsi son univers : « Je crée un va et vient énigmatique, des schémas, des cartes ouvrant sur des pourtours mouvants, des mappemondes intimes de code et chemins menant à un dialogue entre le passé et présent entre ce qui a été et ce je perçois »…

Sarah Gatin, récemment installée dans le Gard « collecte volontiers elle-même dans la nature ces matières premières qu’elle utilise pour le décor. Associées aux émaux, elles racontent alors une histoire. Ici, le bloc de feldstpath posé sur la tasse émaillée de céladon devient anse, mais aussi rocher posé dans le ruisseau, dont le céladon évoque la fluidité »...

Gaëlle Guingant-Convert : « Par la dimension spontanée des mouvements comme par les effets de texture recherchés, les sculptures revendiquent une forme de réalisme : les émaux soignés restituent la peau grumeleuse du crapaud tandis que la fourrure des lièvres est évoquée par le biais d’empreintes dans le grès »...

Arnault Le Calvé : « Souffleur de verre passé par le CIRVA à Marseille, Arnaud Le Calve s’est formé en autodidacte à la céramique depuis une petite dizaine d’années. Dans sa dernière série qu’il appelle « Les gardiens », des figures curieuses et comme venues d’ailleurs scrutent notre monde »…

Leïla Helmstetter, « qui de son enfance africaine au sein de paysages arides a gardé l’émerveillement devant la richesse végétale de la France, la profusion des plantes et des couleurs découvertes alors. Inspirée par cette variété des formes de la nature, elle cultive désormais son “jardin-monde” où l’hybridation des espèces génère une étrangeté non pas inquiétante mais attirante »…

Léa Renard, « jeune artiste formée à Dieulefit, elle pratique une céramique ludique et colorée s’inspirant du vivant. Par le biais des formes coulantes, des jeux sur la qualité des surfaces, elle joue pleinement avec les possibilités qu’offrent le matériau terre et les couvertes »…

Audrey Schaditzki : « artiste émergente, elle a ouvert son atelier à Montreuil il y a 5 ans après un CAP de tournage et un changement de carrière. Elle tourne des contenants en porcelaine sur lesquels elle ré-intervient toujours. Parfois, la céramiste procède par ajout de matière venant ainsi coloniser la surface comme des coraux laissant imaginer un long processus à l’œuvre tel celui du monde marin »…

Dominique Stutz, « de retour à Terralha après sept années de poursuite de ses recherches de nouvelles formes et d’émaux inédits, Dominique Stutz nous plonge à nouveau au cœur de l’infiniment petit, au coeur de la matrice. Mouvantes, comme animées en leur sein d’une force de vie qui ne demande qu’à s’épanouir, ses oeuvres accrochent tout d’abord le regard par la variété et la vivacité des coloris de ses émaux »...

La franco-espagnole Andréa Moreno, « gourmande et ludique, sa céramique plonge ses racines dans l’enfance de la jeune artiste qui a grandi au Vénézuela. Son imaginaire est nourri de l’observation fascinée des rues de Caracas, de l’architecture de cette ville mais aussi de la débrouillardise et de la fantaisie de ses habitants, qui rafistolent leurs maisons avec ce qu’ils peuvent »...

Le franco-coréen Kee Tea Rha, « depuis longtemps installé en France, passé par les Beaux-Arts et l’IEAC de Guebwiller : C’est en cuisinier qu’il manipule avec audace l’argile dans tous états et sous toutes ses formes. Véritables installations, ses propositions combinent différents matériaux comme le métal ou le sable avec une grande rigueur formelle qui le place plutôt du côté de l’art contemporain »…

 

Les artistes étrangers

La hongroise Maria Geszler, « dont le travail et la longue carrière de la céramiste hongroise Maria Geszler Garzuly ont déjà été récompensés en France en 2019 avec le Grand Prix ex-aequo de Vallauris. Elle vient reporter ses photographies paysagères sur des volumes de porcelaine obtenant une finesse dans ses décors au bleu de cobalt. Les branchages croissent alors sur les blocs blancs comme sur de la roche ou sur un fond neigeux »…

Le portugais Guilherme Ferias « cuit au bois des contenants qu’il sculpte et évide à partir d’un bloc de terre. Animé par la volonté de faire des pièces à la fois artistiques et utilitaires, il cherche à montrer la beauté dans l’imperfection et la fugacité, inspiré par le concept esthétique japonais du Wabi-Sabi. Ses contenants dégorgent d’émaux qui craquellent, fissurent »…

La polonaise Magdalena Maros, « jeune céramiste polonaise, nous propose une installation mêlant terre et enregistrement sonore. Cherchant à créer une interaction avec son public, l’artiste également formée en pédagogie puise dans ses connaissances une vaste source d’inspiration pour son travail plastique. Pour Terralha, des pièces en terre délicatement ourlées sont suspendues à hauteur d’oreille et nous murmurent une multitude de récits parlant d’amitié »…

et pour terminer l’allemande Christiane Wilhelm, « dont le travail s’expose partout en Europe, a trouvé de longue date sa voie dans une œuvre aux formes sobres et tendues servies par un travail de surface simple et raffiné. Écho contemporain aux jarres extrême-orientales, elle nous offre à voir aujourd’hui de généreuses amphores tournées, parfois couronnées d’un couvercle rond qui accentue leur douceur »…

 

 

Si l’an dernier, le Festival avait attiré plus de 1 500 visiteurs, Saint-Quentin-la-Poterie

attend cette année encore plus de public.

 

terralha2022©christine refalo

 

Tout le programme, les lieux d'expositions, sur le site du Festival.

A savoir : Le programme du Festival a été présenté à la presse à la Maison de la région de Nîmes vendredi 28 avril par Régine Pésenti, adjointe à la culture de Saint-Quentin-la-Poterie, Morgan Conte, coordinatrice de l'association Office Culturel de Saint-Quentin-la-Poterie, Maud Grillet, directrice de la galerie Terra Viva et membre de la commission organisatrice du festival, Pascale François, céramiste installée à Nîmes et membre de la commission organisatrice du festival et Safia Hijos, céramiste installée à Nîmes et membre de la commission organisatrice du festival.

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